Changement climatique, mondialisation et inégalité : comment les maladies infectieuses à transmission vectorielle menacent la santé humaine au Canada

Par Aisha Barkhad de l’université de McMaster

 

Le changement environnemental mondial, alimenté par des catalyseurs anthropiques susceptibles d’amplifier les émissions de gaz à effet de serre, est la menace la plus importante à laquelle l’humanité est confrontée aujourd’hui. Le Canada est considéré comme l’un des dix pays les plus vulnérables aux changements climatiques en raison de sa vulnérabilité aux phénomènes météorologiques extrêmes d’un océan à l’autre. La recrudescence et la propagation des maladies infectieuses à transmission vectorielle (MIV) endémiques et exotiques et leurs conséquences sur la santé des Canadiens sont particulièrement alarmantes, en grande partie à cause des changements climatiques. Cet essai fournit des exemples canadiens réels pour explorer les rôles distincts des changements climatiques et de la mondialisation en tant que moteurs de la transmission, du risque et du fardeau des MVI. Nous abordons la façon dont, ensemble, les changements climatiques et la mondialisation augmentent l’inégalité nationale et les disparités subséquentes dans le contexte des MVI. Ce document « Climate change globalization and inequality_FR » recommande enfin (a) d’accroître les possibilités de financement de la recherche sur le changement climatique et les VBIDs, (b) de répondre au besoin d’un cadre conceptuel et (c) d’incorporer une approche de type guichet unique dans la stratégie nationale d’adaptation.